À PROPOS
L’Office Graphique Itinérant propose des ateliers mobiles de dessin en extérieur. Ces séances documentées sont ouvertes aux participants de tous niveaux : artistes, amateurs d’art, d’architecture et d’urbanisme, curieux de pratiquer la ville et la nature en courtes stations de dessin avec photographies des travaux et publication collective numérique.
Des ateliers graphiques mobiles
En quoi consistent ces parcours graphiques ?
Il s'agit de séances dessinées piétonnes dans la ville destinées aux curieux et aux amateurs d'expérimentations graphiques de tous niveaux. Ce sont avant tout des découvertes de milieux urbains, des rencontres avec l'architecture, avec des ensembles de villes et des éléments de patrimoine. Elles se déroulent sur des temps allant d'une demi-heure à trois heures pour les plus longs. Il faut aimer marcher un peu, être curieux, contemplatif ou ouvert à l'environnement et animé d'une envie de pratiquer une forme d'art graphique sur le vif.
Comment se déroulent les itinéraires ?
Dans chaque parcours, nous nous arrêtons sur des sites choisis au préalable pour attraper des points de vue remarquables sur papier. Ces stations durent en général de 5 à 20 minutes, au cours desquelles nous réalisons une ou plusieurs esquisses avant de repartir.
Quels genres de dessins peut-on y pratiquer ?
Ce sont des esquisses, souvent très rapides et succinctes, où le caractère dynamique et très lâché est encouragé, avec des techniques plutôt sèches (crayons, feutres, stylos, marqueurs...) pour privilégier le confort du déplacement. Nous essayons de faire une belle place aux détails et aux repentirs sur des papiers de petits formats. Plus rarement, certains participants avertis tentent de l'aquarelle, des huiles avec de la craie grasse, des lavis au chiffons et utilisent des pinceaux chinois ou de peinture en bâtiment
Tous les participants sont-ils ou doivent-ils être de même niveau ?
Évidemment non et c'est justement ce qui permet d'approcher cette activité avec plusieurs éclairages et dans plusieurs directions. Pratiquement, je rencontre les mêmes types de participants : ceux qui ont un peu dessiné, il y a longtemps, parfois même pas depuis leur scolarité, et qui décident de réessayer en s'autorisant à le faire d'après nature, ceux, plus autonomes, qui cherchent à perfectionner leurs acquis, et ceux qui s'essaient à de nouvelles expériences, personnelles ou techniques.Tous en profitent pour se fixer eux-mêmes un seuil d'exercice et nous dialoguons pour réaliser un projet cohérent avec très peu de moyens.
Comment aborde-t-on la complexité des choses ?
Dans ces parcours, nous cherchons à approcher les ensembles par leurs détails, en élargissant forcément leurs interactions avec les alentours. L'enjeu est de se faire plaisir sans perdre de vue l'exercice de concentration et le dépassement de ses propres limites et de ses inhibitions. On cherche à créer un ou plusieurs graphismes synthétiques ou représentatifs des lieux que l'on rencontre et avec lesquels on éprouve une relation sensorielle. On peut s'essayer à de nouvelles écritures et constituer, au final, des topos reflétant l'esprit d'un site non pas dans un seul mais dans plusieurs dessins instantanés.
Il faut donc pouvoir dessiner rapidement ?
Cela fait partie du jeu que de réaliser au moins une esquisse qui comptera parmi plusieurs et souvent très rapidement car les stations sur sites durent une dizaine de minutes au maximum. On pourra évidemment finaliser ses esquisses plus tard, hors contexte, mais tout l'intérêt de cette pratique repose sur la focalisation et sur la concentration des dessinateurs-trices sur le moment. Avec très peu de temps et des moyens très sommaires pour transcrire des scènes et des détails complexes, ils-elles vont ainsi au plus direct de leur sensibilité. C'est parfois frustrant de ne pas pouvoir s'attarder plus et j'encourage également ceux qui le souhaitent à faire des instantanées photo, en compléments de leurs productions graphiques pour pouvoir éventuellement revenir sur leurs dessins hors ballade.
Quelles sont les moments clés dans ces parcours ?
Il y a d'abord consacrés à découvrir des environnements variés et souvent inattendus avec des topographies caractéristiques et des informations historiques ou techniques sur les sites explorés. La curiosité de voir la ville, dans sa constitution, son évolution, de s'y confronter et de pratiquer une forme d'art individuel, avec le dessin comme bagage simple, léger et universel. C'est, pour certains une source de moments de plaisirs intuitifs et méditatifs. Puis surviennent aussi les échanges avec et entre les participants ou les rencontres du moment. Chaque séance se finit par un temps des clichés pour chaque réalisation, en vue d'alimenter les publications de ceux qui le souhaitent, où chacun commente et critique son travail.
Après chaque atelier, il y a une publication ?
"Grafines-revue", la revue d'études en portfolios, donne à cette pratique une seconde finalité en offrant un autre retour aux participants avec leurs créations, leurs graphismes et leurs expériences sous une forme visuelle aboutie. Redécouvrir son travail, dans un autre temps, avec un autre regard et l'évaluer, c'est aussi le moyen de hisser ses réalisations vers le haut, vers un statut d'œuvre, dans une confrontation avec la page et ses différentes lectures possibles.
ABOUT
Office Graphique Itinerant offers outdoors mobile design workshops. These sessions are documented and open to participants of all levels: artists, art and architecture lovers, curious to practice the city and nature in short drawing stations with snapshots of the works and a digital collective publication.
Mobile graphic workshops
What is these graphic walks?
These are pedestrian drawings in the city intended for curious and amateurs of graphic experiments of all levels. They are first of all discoveries of urban areas, encounters with architecture, with sets of cities and heritage elements. They take place on times ranging from half an hour to three hours for the longest. You must love to walk a little, be curious, contemplative or open to the environment and animated by a desire to practice a graphic art form on the fly.
How does it work the itineraries?
In each course, we stop on sites chosen beforehand to catch remarkable points of view on paper. These stations generally last 5 to 15 minutes, during which we make one or more sketches before leaving.
What kind of drawings can we practice there?
These are sketches, often very fast and succinct, where the dynamic and very loose character is encouraged, with rather dry techniques (pencils, pens, pens, markers ...) to favor the comfort of the displacement. We try to privilege repentance and details on small paper. More rarely, some savvy participants try watercolors, oils with greasy chalk, washings with rags and use Chinese or paint in buildings brushes.
All participants are they or should they be of the same level?
Obviously not and this is precisely what makes it possible to approach this activity with several lights and in several directions. Practically, I meet the same types of participants: those who have drawn a little, a long time ago, sometimes not even since their schooling, and who decide to try again by allowing themselves to do it from nature, those, more autonomous, who seek to perfect their achievements, and those who try new experiences, personal or technical. All profits to set themselves a threshold of exercise and we dialogue to realize a coherent project with very few means.
How are we approached the complexity of things?
In these courses, we try to approach the ensembles by their details, necessarily widening their interactions with the surroundings. The challenge is to have fun without losing sight of the exercise of concentration and the overcoming of its own limitations and inhibitions. One seeks to create one or more synthetic or representative graphs of the places that one meets and with which one experiences a sensory relation. One can try new writings and finally make up topos reflecting the spirit of a site that will be reflected not in one but in a succession of several instantaneous drawings.
Is it necessary to draw quickly?
It is part of the game to realize at least one sketch that will count among several and often very quickly because the stations on sites last a maximum of ten minutes. We can of course finalize his sketches later, out of context, but all the interest of this practice rests on the focus and concentration of the designers who have very little time and the very summary means to transcribe scenes and complex details, thus going to the most direct of their sensibilities. It is sometimes frustrating not to be able to linger any longer and I also encourage those who wish to make photo snapshots, in addition to their graphic productions; they can always go back on their drawings off ballads.
What are the key moments in these courses?
First there is the pleasure of discovering varied and often unexpected environments with characteristic topographies and historical or technical information on the sites explored. The curiosity of seeing the city, in its constitution, its evolution, confronting it and practicing an individual art form, with the design as a simple, light and universal luggage. This is, for some, a source of moment of intuitive and meditative pleasures as fugitives. Then also the exchanges with and between the participants or the meetings of the moment also occur. Each session ends with a time of cliches for each realization, in order to feed the publications of those who wish it, where everyone comments and criticizes his work.
After each workshop, there is a publication?
"Grafines-revue", the series of study reviews in portfolios, gives this practice a second purpose by offering another return to the participants with their own creations, their graphics and their experiences in a successful visual form. Rediscovering his work, in another time, with another glance and evaluating it is also the means of raising his achievements to the top, towards a status of work, in a confrontation with the page and its different readings.